Alain3 écrivait : « On devrait enseigner aux enfants l’art d’être heureux » ; on pourrait dire que le plus sûr moyen d’y parvenir est d’apprendre déjà cet art aux adultes. La sophrologie est bien une voie qui développe cette aptitude au bonheur.
Il va sans dire que le bonheur, qui est essentiellement la sérénité, ne s’épanouit que dans l’Amour, cette forme élevée du respect de l’homme et du pacte de fraternité qui s’installe dans la paix. Tous les moralistes contemporains ont mis l’accent sur la nécessité d’enrichir la communication entre les êtres, inséparable de la volonté d’améliorer notre condition d’homme et d’accroître notre conscience.
« Espérons civiliser la terre et fraterniser les hommes », écrit Edgar Morin4. Participons à cet élan !
L’homme du xxie siècle développera une conscience de plus en plus sensible à la qualité et à la valeur de la vie humaine. Le prix de la vie, c’est l’éclosion de la conscience, conscience du Bien et du Mal et pouvoir de dépasser cette opposition pour le bonheur de l’humanité et le nôtre. C’est l’enjeu de notre civilisation.
Extrait du livre « Respirez la vie avec la sophrologie » (E.S.F) - Ghylaine Manet
3. Alain, philosophe français (1868-1951), Propos sur le bonheur, Gallimard, Paris, 1928.
4. Edgar Morin, sociologue français, né en 1921. La méthode, tomes 1, 2, 3, 4, collection Point Essais, Le Seuil, Paris, 1977-1991.